Un orang-outan accroché à une branche

Classé dans la catégorie « En danger critique d’extinction », l’Orang-outan risque bien de disparaître de son milieu naturel dans quelques décennies. Son déclin démographique est dû à l’inexorable destruction de son habitat et au braconnage.

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L’arche :
5 actions pour la biodiversité

Un désastre annoncé

Depuis quelques décennies, des scientifiques prennent le pouls de notre vieille Terre, qui va de plus en plus mal. La biodiversité se dégrade, le climat se dérègle, la désertification progresse, les forêts disparaissent, la pollution augmente et les ressources en eau potable diminuent.

Ce n’est pas une surprise : nous savons très bien, et depuis longtemps, pourquoi notre planète se détériore. Le système économique productiviste, qui engendre surconsommation et gaspillage, figure parmi les  principales causes de ce désastre.

En effet, l’empreinte écologique d’un habitant des États-Unis, du Canada ou de l’Europe est largement supérieure à ce que la Terre peut assumer. Si rien ne change, en 2050, il faudrait disposer de quatre planètes comme la nôtre pour supporter notre mode de vie ! En l’absence de changements, des conflits sont donc à prévoir pour accéder aux ressources naturelles.

La politique du pire

Depuis le sommet de Rio, en 1992, nos gouvernements successifs ne font toujours pas les bons choix politiques. Les intérêts économiques à court terme l’emportent systématiquement sur les enjeux écologiques, qui relèvent du long terme. Qu'il s'agisse des risques liés aux changements climatiques, débattus dans nombre de conférences internationales depuis celle de Kyoto, ou d'initiatives nationales, comme celles esquissées lors du Grenelle de l'Environnement, en 2007, la protection de l’environnement, au bout du compte, n’est jamais mise en œuvre. Tout n'est que demi-mesure et favorise, au contraire, un modèle de société fondé sur une croissance infinie. Même la biodiversité finit par être abordée par le prisme économique des « services rendus » : cyniquement, on compense carbone, on donne un prix à la nature.

L’urgence d’une cause

La modeste mission de « L’Arche photographique » est d’interpeller, informer et sensibiliser le grand public sur l’inquiétante dégradation des écosystèmes et de la biodiversité. La préservation de l’environnement est une urgence et les enjeux liés à la biodiversité sont vitaux pour l’Homme.

Il faut renverser la table !

Nous devons prendre démocratiquement notre destin en main. Pas seulement en utilisant le droit de vote, mais en s’engageant, en militant et en manifestant.
Seule la pression de millions de personnes exprimant leur mécontentement dans la rue ou sur les réseaux sociaux fera plier les systèmes politiques qui protègent les intérêts des grandes multinationales au détriment de la planète et des populations humaines.

Un engagement quotidien

À l’instar du colibri rendu célèbre par Pierre Rabhi, chacun doit faire sa part dans la nécessaire transition que nous amorçons, transition à la fois énergétique, agricole, économique, démocratique, mais aussi éducative… Relocaliser l’économie, consommer bio et local, repenser l’éducation, promouvoir les économies d’énergie, réinventer la démocratie, se remettre en question… chacun peut à son humble niveau contribuer au réenchantement du monde et à l’émergence d’une intelligence collective. La photographie, au sens « artiviste » du terme, a ce double mérite qu’elle est à la fois une source d’émerveillement et une arme pacifique. Puisse-t-elle servir cette noble cause bien au-delà de la beauté qu'elle défend.