L’arche Project 25

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Élodie Gaillard

Laureate 2008-2009

Project « 10X10 Brasil, Les idées extérieures... »

Portrait

Titulaire d’un BTS en Gestion et Protection de la Nature depuis 2006, j’ai poursuivi mon cursus scolaire avec une licence « Imagerie nature et création multimédia » à l’École nationale supérieure agronomique de Montpellier.

Curieuse de nature, le choix d’un sujet environnemental est pour moi fondamental. La protection de la nature a été le fil conducteur de mon parcours scolaire et reste celui de mon avenir professionnel. Ayant pleinement conscience des problèmes environnementaux, je m’engage pour la protection de la nature par devoir moral.

« Le monde vivant fait partie d’un patrimoine naturel, une richesse commune à tous les habitants de la terre. La diversité, la beauté et la richesse du monde naturel nous sont parvenus à travers les générations. Aujourd’hui, respecter et protéger ce patrimoine pour le léguer intact aux générations futures est un devoir moral » citation d’une internaute (encyclopédie du savoir relatif et absolu : http://www.esraonline.com).

Concilier l’envie de voyage et la volonté de créer et de produire une performance photographique sur « fond environnemental » a été la première motivation de ce projet. Le voyage permet également de développer des contacts professionnels à l’étranger, aspect non négligeable pour la réalisation de futurs projets.
La destination du projet est choisie stratégiquement puisque je possède actuellement différents contacts sur place. Les contacts à l’étranger facilitent l’accès à des lieux de prises de vue que les agences touristiques n’évoquent pas systématiquement.

The project
“10X10 Brasil, Les idées extérieures...”

Project portfolio

Dans le projet : « 10 X 10 Brasil, Les idées extérieures » les 10 principes de la politique nationale de l’environnement cités ci-dessous sont illustrés à travers 3 photographies.
La principale norme générale et fédérale sur le sujet est la loi 6938 promulguée en août 1981. La politique nationale de l’environnement a pour objectif la préservation, l’amélioration et la remise en état de l’environnement, en observant les principes suivants :

  1. Considération de l’environnement comme un patrimoine public en sûreté et protégé, ayant comme finalité son usage collectif ;
  2. Rationalisation de l’usage du sol, du sous-sol, de l’eau et de l’air;
  3. Planification et inspection de l’usage des ressources environnementales ;
  4. Protection des écosystèmes, avec préservation des zones représentatives ;
  5. Contrôle et zonage des activités potentiellement ou effectivement polluantes ;
  6. Incitation à l’étude et à la recherche de technologies orientées vers une utilisation soutenable et protégeant les ressources environnementales ;
  7. Suivi de l’état de la qualité de l’environnement ;
  8. Remise en état des zones dégradées ;
  9. Protection des zones menacées de dégradation ;
  10. Éducation à l’environnement à tous les niveaux d’enseignement, y compris en direction de la société, dans le but de la qualifier pour prendre une part active dans la défense de l’environnement.

10 thèmes en 3 photographies

L’objectif principal de ce défi photographique est d’aborder les solutions environnementales développées dans un autre pays, de documenter les acteurs environnementaux de notre propre pays (permettre ainsi l’émergence de nouveaux points de vue) et de sensibiliser les plus jeunes (expositions, conférences présentées en milieu scolaire) pour la protection et la gestion de la nature.

Les 10 principes de la politique environnementale pourront également être illustrés par des contre-exemples, c’est-à-dire un non-respect de l’un de ces principes (par exemple, la problématique des biocarburants).

Le langage de la photographie

La photographie de reportage apporte au lecteur d’images une réalité et une proposition de regard.
Dans ce projet original, je souhaite proposer des idées créatives et pertinentes pour la protection de l’environnement en permettant à tous de pouvoir s’en inspirer pour mieux répondre au développement durable. En effet, voir un autre peuple engagé dans l’action environnementale peut permettre une plus grande mobilisation individuelle, mais aussi collective.

Un guide pour faciliter les rencontres d’acteurs locaux

Pour concrétiser le projet, l’intervention d'un guide originaire du Brésil (Ferreira Rafael, écoguide trilingue) est essentielle. D’une part, cela favorise un accès plus aisé sur les sites ciblés pour le reportage. D’autre part, cela permet d’optimiser les séances de prises de vue (prise de contact avec la population locale plus facile). Nous nous sommes rencontrés en stage, il y a trois ans, au sein d’une association de la protection de la nature (Centre permanent d’initiatives à l’environnement du Haut-Languedoc). Nos études respectives nous ont permis de confronter nos points de vue naturalistes durant trois mois.

Retour pour la population locale

Rafael Ferreira (écoguide) choisira les photos qui lui seront utiles pour illustrer le projet au sein de son organisme de travail. Elles feront également l’objet d’une exposition au sein d’écoles ciblées de São Paulo, au Brésil.

Les projets couverts par Élodie Gaillard au cours de son reportage

  • Nucleo de Educacão ambiental : un noyau d’éducation à l’environnement basé sur la méthode Flowlearning. Un concept de Joseph Cornell pour aider l’homme à devenir réceptif à la nature.
  • Le programme Carbon free : le volontariat d’entreprises permet de financer la plantation d’arbres en fonction de leurs taux de carbone émis chaque année.
  • Fazenda San Francisco : une ferme écotouristique basée au Pantanal qui a, entre autre, lancé un projet d’étude sur le Jaguar.
  • Man and Biospher : ce programme situé dans le Parc Das Neblinas permet de financer la remise en état de la forêt native brésilienne atlantique.
  • La Station écologique de Jatai : dirigée par le scientifique Giordano Ciocheti, qui mène une étude sur les espèces parapluies : protéger une espèce parapluie revient à préserver l’ensemble de son biotope.
  • Le projet Tamar : en partie financé par l’état Brésilien, qui vise à protéger les tortues marines des filets de pêche.
    « Il n’y a pas de déterminisme environnemental. Les groupes humains qui ont survécu ont fait les meilleurs choix » dit le géographe américain Jared Diamond. Selon l’ONU, d’ici le milieu du siècle, il y aura 150 millions de réfugiés environnementaux en raison du changement climatique. Je suis l’auteure de ces photographies et je ne protège pas l’environnement. Pourquoi ? Parce que la défense de l’environnement ne peut être absolue, parce que l’homme est voué à faire des erreurs, parce que parfois, je n’ai pas le choix dans mon mode de consommation.
    Pourtant, j’ai un discours environnemental. Consciente des contraintes que l’on m’impose, j’émets l’idée qu’en tant qu’espèce au sommet de la chaîne alimentaire, je me dois d’essayer.

La plupart d’entre-nous ne nous sentons pas concernés à 100 % par la protection de l’environnement. Nous pensons : « La nature ce n’est pas moi. Aucun rapport entre elle et moi » ou encore, « Je ne serai plus là pour en subir les conséquences ! ». C’est un manque évident de cohérence. Ce que nous sacrifions, c’est la beauté du monde. Rappelons-nous rapidement notre histoire, la richesse de nos instincts et pensons que la chance que nous avons de lire ce texte est en partie due à la diversité de nos écosystèmes et de l’adaptation de notre corps à notre environnement : vue, ouïe, odorat. Nous en avions besoin pour survivre parmi les autres êtres vivants. Il y a une multitude de nuances de couleurs, et autant de solutions durables à développer, à petite et grande échelles, si les pouvoirs économiques se donnent la peine de participer aux débats… Il faut être lucide, cela n’arrivera pas ! Il y a trop d’opportunisme.

Quelles sont ces forces qui empêchent le changement ? La mondialisation économique qui oblige au consommer plus, la puissance des lobbies industriels extracteurs qui oblige à une consommation unilatérale. Mais, au bord du précipice, l’homme possède une sérieuse et imminente volonté de changer. L’actuel courant écologiste propose de se tourner vers la recherche d’un équilibre dans la relation homme-nature. Et cela devra se traduire « sur le terrain » par une nouvelle conception du développement économique et humain. Les solutions existent. Elles demandent de l’audace et du courage… surtout.
Le Brésil, conscient de son rôle dans l’immense processus de destruction de la nature, tente de contrôler ses erreurs, à la recherche de solutions pour favoriser des modes de gestion durable davantage orientés vers le « comment faire » plutôt que « cela ne peut pas se faire ». Un nouveau courant politique émerge outre-atlantique : « Agir localement, penser et agir globalement ».

The exhibition « 10X10 Brasil, Les idées extérieures... »

  • Du 10 janvier au 14 février 2009 :
    Salle des halles de Janzé, place des halles.
  • Du 4 avril au 3 mai 2009 :
    Péristyle de l'hôtel de ville de Tours, 3 rue Minimes.
  • Du 20 mai au 20 juin 2009 :
    Espace Châteauneuf à Tours, 73 rue des Halles.
  • Du 6 au 30 juillet 2009 :
    Bureau information Jeunesse de Tours, 78 rue Michelet.
  • Du 18 février au 17 mars 2010 :
    Bibliothèque de Caen, Place Louis Guillouard.
  • Du 1er mars au 30 novembre 2011 :
    Cercle Paul Bert à Rennes, 28 rue Charles Géniaux.

Project partners

Contact

Pour aider ou partager des idées avec Élodie Gaillard, n'hésitez pas à le contacter.
Email : elodiegaillard.fr@gmail.com